Airbnb recèle parfois de très mauvaises surprises : une jeune américaine vient d’en faire les frais, harcelée par l’homme à qui elle avait loué une chambre sur Airbnb – jusqu’à sentir sa vie en danger.
Tout a commencé quand Alavia Khawaja a loué la chambre d’amis de son logement près de Dallas à un jeune homme, via Airbnb. Un hôte légèrement étrange, mais rien d’alarmant : « La seule chose bizarre, c’est qu’il voulait être sûr qu’il n’y aurait aucun autre homme à la maison. Il a dit : « Je ne peux pas cohabiter avec des mecs, c’est tout » ».
Mais, un soir qu’elle rentre chez elle, Alavia découvre que son hôte a crocheté la serrure de sa chambre, fouillé dans son placard et jeté toutes les photos d’amis masculins qu’il avait pu trouver. L’hôte nie être responsable de cette effraction : « Je l’ai viré de chez moi et il a eu l’audace de me réclamer un remboursement. Puis j’ai découvert une heure plus tard qu’il m’avait volé de l’argent, environ 500 dollars » raconte Alavia.
Elle contacte alors la police locale et Airbnb. Ni les forces de l’ordre, ni la plateforme ne la prennent au sérieux. L’homme se met alors à la harceler de messages. Sur son portable et sur le site de Airbnb. La police et Airbnb continuent de faire la sourde oreille.
L’homme passe alors à la vitesse supérieure : il lui annonce qu’il va venir la voir chez elle, en lui demandant de bien faire le ménage et de « réparer des préservatifs »… La jeune femme harcelée prévient la police – qui ne peut rien faire tant que l’homme n’a pas tenté de rentrer chez elle !
Elle se poste alors dans un café en face de son logement. Quand son harceleur arrive, elle prévient les forces de l’ordre. Qui interviennent et arrêtent l’homme. Il avait trois revolvers sur lui… Il est mis en prison, « pour un bon bout de temps » selon la police. Il y passe 24 heures, où il appelle quatre fois Alavia, et est libéré passé ce délai.
Airbnb attend encore deux semaines pour supprimer le profil de ce dangereux individu, prouvant, une nouvelle fois, son laxisme et son manque de réactivité dans ce genre d’affaires. « J’aurais pu me faire tuer. C’est un avertissement pour tous ceux qui utilisent Airbnb » conclue Alavia. Inquiète, car l’homme est toujours en liberté…