A Saint-Malo le collectif d’habitants décidés à lutter contre les effets pervers d’Airbnb ne désarme pas la lutte, et continue de se structurer. Pour leur cinquième réunion, le 27 novembre 2019, ces citoyens ont réaffirmé leur refus que la ville soit confisquée par les locations touristiques.
« Nous avons trouvé un nom à notre collectif. Il s’appelle désormais « Saint-Malo, j’y vis… j’y reste ! »», précise Franck Rolland, l’un des membres. Pour autant, l’information principale de cette réunion est bien la volonté du collectif de peser de tout son poids sur les prochaines élections municipales.
« À l’approche des élections municipales, un document avec cinq à dix questions sera envoyé aux différentes têtes de listes. Les réponses données permettront d’évaluer la volonté ou pas de réguler le développement exponentiel des locations courte durée des meublés mais aussi d’en réduire le nombre », détaille Franck Rolland.
« Saint-Malo, j’y vis… j’y reste ! » veut également organiser un débat avec tous les candidats à la mairie, qui portera sur Airbnb et toutes les questions qui s’y rattachent – la politique de l’urbanisme, l’aménagement et l’habitat.
Autre demande : la mise en place d’une table ronde, tous les trimestres, sur les locations saisonnières, avec tous les acteurs concernés : syndics, agences immobilières, hôtels, loueurs « Airbnb », citoyens… Le collectif demande également que la municipalité donne plus de moyens à ses équipes pour faire appliquer le règlement encadrant les locations Airbnb.