En août 2017, un Parisien retrouve son appartement saccagé suite à une location Airbnb : devant l’inaction de la plateforme américaine, il décide de l’attaquer en justice.
L’homme avait loué son appartement quelques jours sur Airbnb au coeur de l’été. Mais l’opération s’est vite transformée en cauchemar. « J’ai été appelé dans la nuit du 28 au 29 par la voisine qui m’a appelé en urgence parce qu’elle avait entendu des bruits, des cris, des bruits de destruction. Je suis venu en catastrophe et j’ai découvert l’appartement totalement ravagé », témoigne le propriétaire.
Sur place, il ne peut que constater les dégâts. Meubles, murs, plafonds, draps : détruits, souillés, tâchés… L’appartement avait abrité des prostituées, et une soirée avait dû mal se terminer : « On n’ose toucher à rien, on a envie de se désinfecter quand on sort de l’appartement », expose le propriétaire.
Il se retourne alors vers Airbnb pour demander réparation. Après tout, le site précise bien : « La garantie d’hôte d’Airbnb offre une protection gratuite à hauteur de 800 000 € de dommages matériels pour chaque réservation ». Mais entre l’impossibilité de joindre quelqu’un, la somme de documents demandés, les reports, les refus pour non-conformité de la demande, l’homme est baladé pendant de longs mois par Airbnb, et ne touche pas un centime. Comme son assurance immobilière classique ne couvrait pas ce genre de dommage, il a dû payer lui-même les 90 000 euros de travaux nécessaire.
Mais aujourd’hui, à bout de patience, et s’estimant arnaqué par la plateforme, il a décidé de porter plainte contre Airbnb.