Ce mardi 27 juin, sept personnes âgées de 23 à 53 ans, « soupçonnées d’animer un réseau de prostitution de luxe utilisant des femmes des pays de l’Est à Paris » ont été mises en examen. Ces arrestations viennent clôturer une enquête démarrée en septembre 2015 par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP). Ce réseau, particulièrement structuré, « faisait venir légalement des femmes originaires des pays de l’Est, qui proposaient des passes facturées 250 euros de l’heure à une clientèle parisienne aisée » affirme Le Figaro.
Airbnb, pilier du réseau de prostitution
Les proxénètes avaient établi deux sites internet : « charme russe » et « amour russe », qui recensaient une trentaine de prostitués et proposaient aux différents clients de réserver l’une d’entre elles par SMS. Une fois la réservation faite, les membres du réseau se rendaient sur la plateforme de location de logements, Airbnb, afin d’y louer un appartement pour une courte durée dans le but de ne pas « éveiller les soupçons ». La plateforme, qui déclare dans ses conditions générales de vente n’effectuer aucun contrôle, qu’elle n’est en aucun cas dans l’obligation de vérifier les antécédents des loueurs et que chaque utilisateur Airbnb utilise les services de la plateforme à ses « propres risques », a ainsi favorisé la mise en place et le développement d’un réseau de prostitution, en plein Paris, à l’insu de bon nombre d’hôtes de la Ville Lumière dont l’appartement à servi de « lupanar »…