Dans l’archipel des Lofot, au Nord de la Norvège, le petit village de Flakstad (moins de 2 000 habitants) s’interroge sur les effets pervers d’Airbnb.
Le village est en effet une zone touristique prisée des Norvégiens, notamment en été. La question du logement y est forcément problématique, étant dans une zone insulaire. La question de la régulation d’Airbnb y est donc devenue tellement centrale que les partis se présentant aux élections municipales se positionnent dessus. C’est le cas du Flakstad SV, qui publie une longue tribune dans la presse locale pour défendre sa position sur Airbnb, empreinte de bon sens.
Le parti veut ainsi conserver l’aspect bénéfique d’Airbnb, qui permet aux habitants d’arrondir leurs fins de mois, en louant leurs logements quand ils sont en vacances, ou en accueillant des touristes dans leurs chambres d’ami. Mais ils refusent que des investisseurs mettent des logements en location Airbnb à l’année, fragilisant le marché immobilier de l’île.
Le parti entend notamment réglementer drastiquement la transformation de logement résidentiel en location de touriste, en imposant la création de nouveaux logements en contrepartie. Des problématiques extrêmement proches de celles de nos grandes villes touristiques, comme Paris ou Amsterdam…