Une enquête des services fiscaux grecs a permis de découvrir que 20 000 locations Airbnb (sur les 70 000 que compte la Grèce) n’étaient pas enregistrées, et échappaient donc à l’impôt.
Cette révélation prend place dans un marché Airbnb en plein explosion, aux conséquences désastreuses pour l’immobilier, notamment à Athènes. La crise économique a poussé de nombreux propriétaires à louer en saisonnier à des touristes plutôt qu’à l’année à des habitants.
Ce phénomène a été amplifié par l’effet des « visas dorés », qui donnent un titre de séjour aux étrangers investissant plus de 250 000 euros en Grèce. De riches étrangers ont ainsi racheté des immeubles entiers pour les mettre en location sur Airbnb.
La Grèce connait ainsi une crise immobilière sans pareille. Les autorités ne semblent pas pressées de réguler Airbnb, car le tourisme fait rentrer de l’argent dans les caisses. Mais si 2 locations sur 7 échappent à l’impôt, même cet argument devient faible…