En Grèce, et notamment à Athènes, la vente de « visas dorés » à des investisseurs étrangers provoque des vagues d’expulsions de locataires dans des immeubles convertis à la location Airbnb.
Le gouvernement grec a mis en place ces « visas dorés », qui offrent un permis de résidence en Union Européenne à des ressortissants étrangers, pour peu qu’ils investissent 250 000 euros en Grèce, y compris dans l’immobilier. Depuis la mise en place de cette offre, des pans entiers d’Athènes et d’autres villes touristiques de Grèce ont été rachetés par des étrangers, essentiellement des Chinois. Les habitants ont été brutalement expulsé, et les logements mis en location sur Airbnb.
Dans certains quartiers d’Athènes, la part de location Airbnb dans les immeubles résidentiels atteint les 90%. En deux ans, depuis la création de ces « visas dorés », le nombre de logements en location sur Airbnb est passé de 9 000 à 129 000 en Grèce. Une situation qui provoque colère et indignation dans la population athénienne, où les expulsés sont de plus en plus nombreux et où le marché immobilier devient de plus en plus tendu.