L’Union sociale pour l’habitat (USH), confédération de l’ensemble des bailleurs sociaux français, a envoyé une mise en demeure aux plateformes de location courte durée, dont Airbnb, pour qu’elles informent mieux leurs clients de l’interdiction de sous-louer les logements sociaux en France.
L’USH s’est associée à l’Aorif, qui regroupe spécifiquement le monde HLM de l’Île-de-France, pour demander, via ce courrier, à Airbnb, au Bon Coin et à De Particulier à particulier (PAP) « d’améliorer leur information aux locataires du parc social, leur rappelant l’interdiction de mettre en location le logement social occupé, sous peine d’importantes sanctions ».
Les offices HLM réclament aux plateformes d’imposer à leurs utilisateurs de cocher une case afin de préciser explicitement que le logement qu’ils louent n’est pas social. Autre mesure réclamée : assurer une « visibilité accrue » des mises en garde sur l’interdiction de sous-louer un logement social.
Cette mise en demeure fait suite, suivant l’USH, « à la médiatisation de plusieurs affaires révélant des pratiques illicites de la part de locataires ».
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