Un site Internet américain relate l’histoire de deux couples de vacanciers différents qui, ayant loué sur Airbnb et ayant été déçu du logement proposé, ont choisi de poster un commentaire négatif sur leur hébergement. L’équipe de modération d’Airbnb censure purement et simplement le premier, qui n’a jamais été publié (jusqu’à une plainte de l’utilisatrice) et a réduit le second à une simple phrase.
Le porte-parole d’Airbnb se défend en affirmant que certains commentaires sont supprimés ou édités quand ils contiennent des propos « illégaux, profanatoires ou discriminatoires ». On peine à comprendre en quoi se plaindre d’insectes morts présents dans l’appartement ou de voisins à la limite de la correction a d’illégal ou de discriminatoire…
A moins, qui sait, qu’Airbnb veuille encourager ses annonces a être louées le plus possible, quitte à légèrement travestir la réalité ? Non, bien sûr, cela ne peut arriver, ce serait contre l’esprit de l’économie collaborative…