En Croatie, notamment sur la côte, à Zagreb ou à Dubrovnik, le tourisme de masse et les locations de type Airbnb provoquent une explosion des loyers. Les habitants peinent désormais à se loger.
De plus en plus de propriétaires mettent leurs propriétés en location sur Airbnb, les retirant du marché locatif. Déjà tendu, l’immobilier croate paye les conséquences de ces afflux de touristes. C’est d’autant plus le cas que la période estivale ne cesse de s’allonger, elle s’étend désormais de mai à octobre. Le nombre de touristes grimpe en flèche, et les retombées sur l’économie locale ne compensent plus la destruction de la vie de quartier.
Pour les simples citoyens, et en particulier les jeunes diplômés, se loger est devenu une gageure, notamment dans les villes les plus touristiques, à proximité de la côte (Dubrovnik en tête) ou dans la capitale Zagreb.
Une vingtaine d’ONG croates viennent d’interpeler le gouvernement croate, en lui demandant de mettre en place des mesures d’encadrement et, surtout, de porter l’affaire au niveau de l’Union Européenne – seul niveau de juridiction réellement efficace, désormais, pour faire plier Airbnb.