La ville de Calgary, au Canada, vient de présenter son plan de régulation de l’activité de Airbnb, s’appuyant sur des permis de différentes catégories.
La ville fait face à une explosion de l’offre Airbnb, avec des conséquences problématiques sur la vie de quartier, les relations de voisinage, et même sue l’immobilier. Plusieurs conseillers municipaux avaient demandé à la ville de mettre en place une régulation.
En ce mois de décembre 2018, Calgary a présenté son plan : il consiste à conditionner la location sur Airbnb à l’octroi d’un permis par la municipalité. Ces permis de louer limiteraient, par ailleurs, la location à un certain nombre de jours par an, en fonction de la localisation du logement.
Le secteur hôtelier a profité de cette annonce pour réclamer aussi une égalité fiscale. Les syndicats hôteliers souhaitent que les loueurs Airbnb qui proposent des logements entiers paient la même taxe provinciale de 4% que les hôtels.
Les particuliers qui partagent leur logement, louant une chambre à des touristes, ou leur maison quand ils partent en vacances, ne sont pas dans le viseur des hôteliers, mais plutôt ceux qui « opèrent comme des hôtels à l’intérieur de logements résidentiels », a ainsi déclaré Peggy Athans, directrice générale de l’Association des hôtels de Calgary.