La Mairie de Versailles a décidé, à son tour, de se pencher sur l’impact de la prolifération d’offre Airbnb sur son marché locatif et sur l’activité hôtelière. « En 2015, il y avait une centaine d’appartements sur les plateformes de location, et sans doute 200 en réalité. En 2017, on est passé à 550, voire 700 si on estime ceux qui le font sans se déclarer. Il est temps de réagir » expose Alain Nourissier, adjoint (DVD) aux Finances.
« Il y a un manque à gagner pour l’hôtellerie et un risque d’assécher le marché immobilier classique dans une ville touristique comme Versailles », complète Philippe Pain, président de l’Union des Métiers de l’Hôtellerie (UMIH) des Yvelines et conseiller municipal (MoDem)
La Ville a décidé de forcer les propriétaires louant un bien comme meublé touristique de « compenser », en proposant une surface équivalente à la location classique. Dans le cas contraire, une compensation financière importante devra être versée.