Suite à une polémique sur les réseaux sociaux, Airbnb a fini par changer sa politique : désormais, une caméra de surveillance doit être clairement indiquée dans l’annonce d’un loueur.
L’affaire commence avec l’arrivée d’un voyageur américain dans une location Airbnb. Il repère immédiatement une caméra de surveillance dans un coin du plafond du salon. L’annonce n’en disait rien. Il la débranche, et se plaint à Airbnb. Réaction classique de la plateforme : elle botte en touche. Elle se contente d’évoquer une photo présente sur l’annonce, où la caméra est visible (si l’on a de bons yeux !), et affirme que cette photo suffit à signaler cette caméra.
Le loueur, de son coté, met une mauvaise note au voyageur, et se plaint qu’il ait débranché la caméra, estimant qu’il avait sans doute des choses à se reprocher pour faire cela. Précisons bien qu’il s’agissait d’une caméra visible, et non cachée pour voler des images des voyageurs.
Mais le voyageur n’en est pas resté là. Il a raconté son aventure sur les réseaux sociaux. Elle a été largement relayée, devenant virale. Devant l’ampleur de la polémique, Airbnb a fini par réagir. La plateforme, sous la pression populaire, a complétement changé de discours. Elle a déclaré que la présence de caméra devait être clairement précisé sur les annonces. Elle a remboursé le voyageur. Et elle a même banni le loueur…
Les principes d’Airbnb sont décidément à géométrie variable – et très influencés par l’opinion publique et le retentissement médiatique… Ou : pour qu’Airbnb vous écoute, faites du bruit dans les médias ! Beaucoup de bruit.