A Toulouse, l’UNIS Midi-Pyrénées (Union des Syndicats de l’Immobilier) tire la sonnette d’alarme : les effets d’Airbnb sur le marché immobilier deviennent graves. De plus en plus de propriétaires décident de retirer des biens du marché locatif pour les mettre à la location sur Airbnb.
Autre phénomène inquiétant : des investisseurs achètent des appartements en centre-ville de type T4 qu’ils transforment en chambres meublées et louent à l’unité sur Airbnb. Résultat : une rentabilité de 60 à 70% supérieure à une location longue durée… mais une dégradation prématurée de leur logement.
Au final, en un an, les agences immobilière de Toulouse constatent une baisse de 3% du nombre de logements à la location longue durée, soit environ 5 000 logements de moins.
L’UNIS se demande donc comment contraindre les propriétaires à plus de modération et empêcher les locataires de sous-louer sur Airbnb, en posant la question de la légalité des agences de conciergeries et des problèmes de voisinage que posent les immeubles où un propriétaire loue toute l’année à des touristes.