En Suisse, la régulation d’Airbnb se poursuit : après Genève, c’est au tour du Canton de Fribourg de vouloir légiférer pour mieux encadrer l’activité de la plateforme.
Première priorité : rendre la concurrence loyale avec les autres acteurs du tourisme en égalisant l’imposition : « On a des hôteliers, des campings, des bed&breakfast, qui paient des taxes de séjour, qui sont soumises à la loi sur les établissements publics, et qui paient également des impôts sur leurs revenus. Ce qui est important pour nous aujourd’hui, c’est qu’ils soient soumis aux mêmes conditions pour qu’il y ait équité de traitement », juge Johanna Gapany, députée du Parti Libéral Radical, et co-auteur de la motion.
Nicolas Délétroz, professeur HES et responsable de l’Observatoire valaisan du tourisme, défend également l’idée de fixer un nombre de jours de location maximale à l’année, à partir duquel un logeur passerait du statut d’hébergeur occasionnel à celui de professionnel de l’hôtellerie – à l’image de la limite des 120 jours par an en France.