Fin 2015, des bailleurs sociaux tirent la sonnette d’alarme face au scandale de la sous-location de HLM de Paris sur Airbnb. De nombreux cas ont été recensés, tous suivent le même schéma : le locataire a obtenu un HLM, de haute lutte (plus de 130 000 demandes sont en attente à Paris), il ne l’occupe pas mais le sous-loue sur Airbnb le triple, ou plus, de ce qu’il lui coûte.
En deux, douze locataires d’HLM ont été expulsés pour avoir sous-loués leur appartement. La plupart ont été repérés par les désagréments provoqués par des sous-locataires pas toujours délicats. Certains cas sont étonnants, comme cet homme parti vivre aux Antilles mais qui avait gardé son HLM pour le sous-louer, ou ce policier qui sous-louait le HLM qu’il n’occupait plus à une prostituée.