Le phénomène n’est, malheureusement, pas rare : à Londres, une riche Américaine a loué son appartement de luxe sur Airbnb, et s’est retrouvée envahie de centaines de fêtards drogués au protoxyde d’azote.
Elizabeth Sterling loue depuis plusieurs années son appartement : situé dans le très huppé quartier de Kensington, ce logement de cinq pièces est décoré avec luxe et raffinement. Sol en résine blanche, collection d’art comprenant des peintures d’Andy Warhol, de Jasper Johns, de Joan Miro et de Picasso, antiquités inestimables en argent, tapis de soie, ornements en cristal de Baccarat. De quoi ravir les voyageurs aimant les résidences de très haut standing.
Mais, récemment, Elizabeth a accepté de louer son appartement pour ce qui devait être un dîner organisé pour fêter une naissance et un mariage à venir, entre femmes trentenaires. Mais la propriétaire a eu la mauvaise surprise de voir débarquer des centaines de fêtards, surexcités, sous l’influence de protoxyde d’azote (le gaz hilarant), ne respectant rien, et surtout pas l’appartement.
Elizabeth Sterling a été maltraitée, bousculée et traitée de «chienne» chez elle, une épreuve traumatisante qui n’a pris fin que lorsque la police a obtenu une ordonnance du tribunal pour expulser les fêtards.
«Je me sens violée. Je ne peux pas y penser sans trembler. Airbnb a été un moyen facile de gagner de l’argent pendant que j’écris un livre, mais cette expérience a brisé ma confiance dans la plateforme – et même ma confiance en mon propre jugement » dit-elle aujourd’hui.