Un projet d’amendement a été adopté, la semaine dernière, par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale : il prévoit l’instauration d’une taxe de séjour allant de 1 à 5% du prix de la location, pour les sites de locations sur Internet comme Airbnb. Jusqu’ici, la taxe de séjour pour ce type de location était fixe, et dépendait essentiellement de la ville (83 à 85 centimes par nuit à Paris, par exemple).
A titre de comparaison, dans l’hôtellerie, cette taxe est fonction de la localisation et du nombre d’étoiles de l’hôtel, allant de 20 centimes pour un Formule 1 jusqu’à 4,40 euros pour les palaces parisiens. La proposition des députés La République En Marche est de laisser les collectivités instaurer un montant, variant de 1 à 5% du tarif total de la location – en non plus en fonction du nombre de jours ou de la localisation.
Cet amendement aurait pour effet d’augmenter mécaniquement les montants de taxe de séjour réglés par les utilisateurs d’Airbnb, notamment pour les locations les plus chères, tout en laissant une marge de manoeuvre aux municipalités pour se montrer plus ou moins accueillantes avec la plateforme en modulant la taxe d’habitation. Une nouvelle manière, simple et efficace, de réguler les activités d’Airbnb pour les faire rentrer dans le rang des autres professionnels du tourisme.
Ils en parlent aussi : Les Echos