Le « décret Airbnb », publié en mai 2017, offre la possibilité aux villes de plus de 200 000 habitants et de la petite couronne parisienne d’imposer un numéro d’enregistrement en mairie pour pouvoir poster une annonce sur le site. Les deux principaux syndicats d’hôteliers de France, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih) et le Groupement National des Chaînes Hôtelières (GNC), ont décidé d’envoyer à ces communes un guide pratique pour mettre en place cet enregistrement.
« Nous adressons à plus de 1.500 communes et stations touristiques, communautés d’agglomérations, métropoles, un kit simple et pédagogique pour les accompagner dans la mise en oeuvre la plus rapide de la procédure d’enregistrement des locations meublées et leur rappeler les dispositions existantes pour la collecte de la taxe de séjour. (…) En effet son produit (de la taxe de séjour NDLR) aurait dû atteindre en France, en 2016, 450 millions d’euros en y incluant les locations d’appartements alors que seuls 300 millions d’euros ont été collectés principalement par l’hôtellerie marchande » », ont expliqué l’Umih et le GNC dans un communiqué.
L’enregistrement « apportera à l’ensemble des communes une meilleure lisibilité de l’ensemble de l’offre d’hébergement: les communes pourront contrôler l’évolution du marché de la location meublée et la comparer à celle de l’offre d’hébergement permanent » détaille Roland Héguy, président de l’Umih.