C’est une grande première : une de ces « petites mains » travaillant pour Airbnb, en l’occurrence une femme de ménage, décide d’agir et d’aller devant les Prud’hommes pour dénoncer un rythme de travail insoutenable. En cause : une absence de pause, jusqu’à 4 appartements à nettoyer dans la journée, son matériel à transporter par ses propres moyens en bus ou en RER…Des conditions de travail indignes qui ont fini par l’envoyer à l’hôpital.
Employée par une société de conciergerie travaillant pour Airbnb, elle refuse de se laisser faire : « Je veux juste qu’ils comprennent que nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes des êtres humains », explique-t-elle mercredi 30 août . « Si l’entreprise tourne aussi bien c’est grâce à nous. » ajoute-t-elle, déterminée à aller au bout de son action. Son avocat réclame 20 000 euros pour « privation de temps de repos et conditions de travail physiques et morales intenables ».