Interrogé sur BFM TV sur le montant de l’impôt sur les sociétés payé par Airbnb en 2018 (moins de 150 000 euros), Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb France, s’est fendu d’un « No comment ».
Face à une journaliste qui l’interrogeait (légitimement) sur les pratiques d’évasion fiscale d’Airbnb, lui demandant si le montant évoqué était le bon, et s’il était vraiment inférieur à celui de 2017, Emmanuel Marill tente dans un premier temps de changer de sujet.
Venu se féliciter des 8,5 millions de Français ayant utilisé Airbnb durant l’été 2019, le directeur d’Airbnb France commence à expliquer qu’Airbnb permet à des familles de compléter leurs revenus (argument massue, employé systématiquement par les cadres d’Airbnb à quelque critique que ce soit).
Mais, la journaliste insistant, il explique qu’il ne va pas commenter ce chiffre, comme il n’avait pas commenté celui de 2017. Logique : il concerne une pratique reconnue et assumée de la plateforme (l’optimisation fiscale à très haut niveau). Légale, mais rarement considérée comme morale…