Les dérives d’Airbnb en France sont nombreuses, et préoccupent tant les mairies, comme Paris, que les professionnels du tourisme ou l’Etat. Si les hôteliers craignent une concurrence déloyale, les municipalités des grandes villes ont peur de la multiplication des propriétaires préférant louer sur Airbnb à des touristes plutôt qu’à des habitants à l’année : à terme, les quartiers les plus touristiques risquent de se vider de leurs habitants et ressembler à des villes musées.
L’autre principal problème est fiscal, à deux niveaux : celui de la société mère, Airbnb, qui pratique l’évasion fiscale et paye un impôt ridicule ; celui des loueurs, qui échappent le plus souvent à l’impôt en ne déclarant pas leurs revenus, même confortables. Dans les deux cas un manque à gagner pour l’Etat.