Le secteur hôtelier français a réagi vivement à la déclaration de Thierry Solère, député constructif, selon laquelle «pour se loger, les députés nous demandent soit d’être en colocation soit de passer par Airbnb » – en soulignant que le logement à l’hôtel coûtait « trop cher ».
Les professionnels du tourisme ont rappelé que les municipalités et le gouvernement français sont en lutte contre la plateforme collaborative pour réguler ses abus, sa concurrence déloyale envers l’hôtellerie française, son optimisation fiscale et les dégâts qu’elle provoque dans l’immobilier des villes les plus touristiques.
«Ces propos sont totalement déplacés. C’est scandaleux qu’un élu de la République encourage le recours aux services d’une société telle qu’Airbnb qui fait de l’optimisation fiscale et ne paie quasiment aucun impôt sur ses bénéfices réalisés en France.» a ainsi déclaré Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants.
Il rejoint un communiqué de l’l’Umih, principale organisation du secteur, sur le sujet : «Nous attendons d’un membre de la représentation nationale qu’il assure notamment la promotion des acteurs de l’économie réelle, c’est-à-dire des 17.0000 hôtels en France qui emploient 200.000 salariés et génèrent 17 milliards d’euros de recettes».