L’amendement, présenté par la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, a été voté ce vendredi 8 décembre : à compter du 1er janvier 2019 les plateformes type Airbnb devront s’acquitter d’une taxe de séjour de 1 à 5% du prix total de la réservation.
Les villes seront libre de déterminer quel pourcentage elles souhaitent appliquer, avec un plafond égal au montant de la taxe de séjour pour un palace 5 étoiles, soit 4 euros la nuit. Cet amendement permet de rééquilibrer la concurrence entre Airbnb et le secteur hôtelier, tout en augmentant significativement les revenus des collectivités locales.
La question du plafond seule a été débattue par les députés, le principe du texte faisant consensus entre majorité et opposition. Eric Woerth, le président LR de la commission des Finances, estime ainsi que « 250 millions d’euros sont en jeu, probablement le double à terme concernant l’économie un peu cachée des plateformes. ».
Cet amendement permettra de « lutter contre le « paracommercialisme », contre les particuliers qui se prennent pour des hôteliers sans évidemment avoir les mêmes contraintes ».
Ils en parlent aussi : Le Figaro