Aux Etats-Unis, à Miami Beach en particulier, des propriétaires ont reçu des amendes allant jusqu’à 500 000 dollars pour des sous-locations Airbnb illégales… effectuées et encaissées par leurs locataires ! En effet, aux Etats-Unis, certaines villes ont interdit les locations de courtes durées sur Airbnb, avec des amendes très lourdes pour les contrevenants. En la matière les amendes de Miami Beach sont les plus salées : 20 000 $ par jours de publication sur le site d’une annonce illégale.
Cette législation restrictive est une bonne chose, mais Airbnb ne veille absolument pas à son respect. Et des propriétaires peuvent se retrouver floués par leurs locataires, qui sous-louent illégalement sur Airbnb, et forcés ensuite de payer les amendes !
Plusieurs exemples sont donnés, notamment celui de Drew Grewal, propriétaire d’une belle propriété à Miami Beach, qui reçoit un jour des amendes de la mairie. Elle s’aperçoit que ses locataires sous-louent sa propriété, non sans avoir détruit certains meubles, ajouté des serrures électroniques et des caméras, et ajouté des lits superposés un peu partout – faisant passer une villa conçue pour cinq à six personnes en une propriété pouvant accueillir jusqu’à… douze personnes !
Le manque de réactivité d’Airbnb est flagrant : Drew Grewal a beau signaler à la plateforme qu’elle est propriétaire de ce bien, qu’elle n’a jamais voulu qu’il soit mis en location sur Airbnb – d’autant que cette location est illégale ! -, le site fait la sourde oreille. On lui promet des réponses de responsables, qui n’arrivent jamais. On lui explique qu’Airbnb n’est pas tenu de vérifier que toutes les autorisations ont été fournis par les personnes qui louent et qu’il n’est pas responsable des amendes reçus par Grewal.
Il faut une quinzaine de jours à Drew Grewal, et l’intervention d’amis hauts placés, pour qu’Airbnb retire finalement l’annonce. Dans l’intervalle, le total des amendes dépassent le demi-millions de dollars… D’autres cas similaires existent, à Miami Beach ou à San Diego, et l’apathie d’Airbnb, en la matière, révolte les propriétaires abusés.