Accusée de détruire des emplois, notamment dans le secteur hôtelier, Airbnb n’hésite pas à se défendre en affirmant qu’au contraire, elle en crée. Et si c’est effectivement la vérité, il ne s’agit que d’emplois précaires : concierges, photographes ou encore blanchisseurs, on attend en effet de ces « petites mains », une disponibilité « intégrale » pour une rémunération « minimale »…
C’est en tout cas ce qu’affirme une femme de ménage employée par une société de conciergerie travaillant pour Airbnb. Celle-ci dénonce en effet « des conditions de travail déplorables et des méthodes dignes d’un esclavage moderne ». Une situation devenue intenable et qui l’a poussé à saisir le « conseil des Prud’hommes de Fontainebleau qui, pour la première fois, va se pencher sur la situation méconnue de ces salarié(e)s low-cost » révèle RTL.
Payée 1280 euros net par mois, cette jeune femme de 28 ans a décidé de mettre en lumière le quotidien des « petites mains » d’Airbnb : « aucune pause possible, jusqu’à quatre appartements par jour à nettoyer, des déplacements par ses propres moyens avec tout le matériel, des congés imposés par l’employeur… ». Et de rajouter : « Je veux juste qu’ils comprennent que nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes des êtres humains, explique-t-elle au micro de RTL, et que si l’entreprise tourne aussi bien c’est grâce à nous »