Ce mercredi 12 février, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a rendu public une liste des 112 entreprises qui continuent de commercer illégalement avec les colonies israéliennes en Cisjordanie – Airbnb figure en bonne place sur la liste.
« Les entreprises listées sont maintenant formellement connectées aux colonies, qui, selon le droit international, sont illégales », pointe mercredi Ofer Zalzberg, analyste à l’International Crisis Group.
A l’origine, Airbnb proposait de nombreuses annonces en Cisjordanie, la plupart étant même géographiquement implantées, d’après le site, en Israël. Fin 2018, la pression des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International qui avait déclaré Airbnb « complice de crimes de guerre », avait poussé Airbnb à retirer toutes ces annonces litigieuses.
Mais une nouvelle polémique avait éclaté en Israël et aux Etats-Unis, où des associations pro-juives avait accusé la plateforme de pratiquer une forme de discrimination religieuse. En avril 2019, Airbnb avait décidé de retourner en Cisjordanie – une façon pour la plateforme de choisir son camp.
Rien d’étonnant à retrouver la plateforme à nouveau mis à l’index, cette fois à l’ONU, pour ce commerce illégal et lucratif.
Ils en parlent aussi : L’Express