Les corps sans vie de six touristes brésiliens, dont deux mineurs, ont été retrouvés dans l’appartement qu’ils avaient loué sur Airbnb : ils sont morts intoxiqués au monoxyde de carbone.
Un chauffage au gaz en mauvais état et une absence de détecteur de monoxyde de carbone sont à l’origine du drame. La famille était venu fêter les 15 ans de leur fille au Chili. La jeune adolescente, son frère, ses parents et deux de ses oncles y auront laissé leur vie.
Airbnb a rappelé, pour se défendre, que la présence de détecteurs de monoxyde de carbone était obligatoire, et que l’entreprise a proposé d’en fournir gratuitement à l’ensemble de ses hôtes au Chili. La plateforme a ajouté que la présence de ces détecteurs étaient précisées sur les annonces présentes sur son site, encourageant les locataires à privilégier les locations disposant d’un tel équipement.
Reste qu’en Amérique Latine, les cas d’intoxication de ce type commencent à se multiplier dans des Airbnb. Face à une recrudescence de cas au Mexique, Airbnb avait présenté le même argument : les voyageurs doivent vérifier eux-mêmes. Pas une seconde la plateforme ne se pose la question de son éventuelle responsabilité, et de la possibilité d’interdire les locations sans détecteurs, ou de rendre leur absence beaucoup plus visible sur son site. Des vies sont pourtant en jeu.
La plateforme a conclu en rappelant que les « incidents négatifs sont extrêmement rares » avec les locations Airbnb. Rares, mais ils provoquent régulièrement la mort de voyageurs…
Ils en parlent aussi : 20 minutes, Le Figaro