Airbnb s’étend en Belgique, principalement à Bruxelles, et a remplacé l’économie du partage par celle de la prédation. En effet, à Bruxelles, de nombreux logements Airbnb sont loués par des professionnels, qui en font un juteux business. Ils ne payent presque pas d’impôts ni de charges, et leur concurrence déloyale détruit des emplois dans l’hôtellerie.
Comme Airbnb pratique l’évasion fiscale, les sommes colossales générées par l’entreprise ne génèrent par d’impôts dont profiterait l’ensemble de la communauté. Au bout du compte, le manque à gagner est préjudiciable pour toutes les infrastructures publiques. Provoquant du chômage, ne finançant pas la communauté, Airbnb encourage aussi la spéculation immobilière.
Les autorités belges sont déterminées à réagir, comme partout dans le monde, en limitant le nombre de jours de location autorisés par an et en faisant la traque aux annonces illégales et à celles qui échappent à l’impôt. Après la prédation, la réaction !